Le Conseil de développement livre le volume 2 de ses conclusions sur le bien-être, assorti de préconisations et d’indicateurs.
Après avoir mené une enquête quantitative sur le bien-être des habitants et en avoir analysé les résultats, les membres du Conseil de développement ont souhaité en savoir plus. Ils ont donc repris les 3330 questionnaires reçus et se sont intéressés aux réponses aux questions ouvertes.
Le résultat en est un deuxième rapport qui livre pistes, préconisations et indicateurs pour améliorer et mesurer le bien-être des citoyens de l’agglomération.
« Le fait marquant de ces contributions est le besoin de proximité, note Jean-Alain Héraud, enseignant-chercheur au Bureau d’économie théorique et appliquée de l’Université de Strasbourg, qui a accompagné ce travail. Si le bien-être est pensé au niveau de l’agglomération par l’équipe de gouvernance, il est perçu par les habitants à l’aune de leur quartier. »
20 critères pour mesurer l’évolution
Au fil de leur analyse, les membres du Conseil de développement ont retenu cinq axes d’amélioration du bien-être collectif : le respect des individus et l’inclusion sociale ; la protection des éléments naturels ; la santé ; une meilleure gestion de l’urbanisation et des transports ; une gouvernance plus cohérente et plus participative.
Le Conseil de développement a également cherché à identifier des critères qui permettent de mesurer l’évolution du bien-être sur les trois thèmes principaux évoqués par les sondés, à savoir une agglomération organisée à taille humaine, la qualité de l’environnement et des déplacements, une gouvernance ouverte et collaborative.
Au final, une liste de 20 critères qui « serviront de base à un travail avec les services de l’Eurométropole afin d’aboutir à des critères partagés », promet Robert Herrmann.
Stéphanie Peurière
Photo webmag_bienetre©Jean-François Badias
Télécharger le volume 2 de l’enquête citoyenne sur le bien-être
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